Un soir de juin,
Donnant sur un jardin,
Un beau portail j’ai poussé
Sous la pluie douce d’été
La poignée en fer tournée
Je me suis mis à pleurer
Tant de soleil, tant de belles choses,
Avec des centaines de roses
Fleurs et arbres dans la lande
Des fleurs, de la lavande,
Avec cet arôme enrobé
De résine et d’herbe coupée.
En avançant sur ce sentier,
Le portail une fois poussé,
J’ai découvert cet endroit,
Sans besoin d’aller plus loin
Paysage magnifique et ressourçant,
Juste devant nous, présent
Comme un endroit sacré,
Comme un endroit enchanté,
Inutile de vouloir tout visiter,
Car il se situe dans l’immensité,
Une fois le portail ouvert,
C’est notre âme à découvert.
Redéfinir nos lois et notre monde,
Ouvrir d’autres portails loin à la ronde,
Comme s’il n’y avait plus de frontière
Juste la limite de l’imaginaire,
Peu importe où nous allons,
C’est à nous de revenir au plus profond,
Nous sommes responsables de notre existence,
De nos barrières et de ce que l’on pense,
Ne soyons ni juges, ni bourreau,
Juste notre propre cadeau,
Soyons ce compagnon de route,
Qui explore la Vie et la goûte,
Soyons cet élan d’aventure,
Qui explore sans ratures.
Chaque porte ouverte ou enfoncée,
Nous permettra de grandir et d’explorer,
Nous invitant à ouvrir d’autres portails,
D’autres fenêtre avec vitrail,
Afin que la lumière emplisse l’espace,
Et nous amène à notre juste place.
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