Dans ce monde connecté et si rapide, nous sommes reliés en permanence, en constante interaction avec le monde. Les réseaux et le monde qui se rapetisse, les voyages, les rencontres qui se font et se défont tellement vite parfois…
Nous voyons notre vie défiler à la vitesse des méga-octets et nous nous sentons parfois dépassés par ce trop-plein, cette injonction permanente à devoir faire plus, à être parfait. C’est d’ailleurs un grand piège reconnu : Nous ne montrons que les belles facettes de nous-mêmes à travers ces petites fenêtres teintées de pixels. Nous pensons alors que l’autre est toujours heureux, toujours au top et qu’il ou elle vit une aventure palpitante.
Alors, dans ce blog que j’alimente, je parle de mes déboires et parfois mes textes ne vibrent pas très haut… je ne vous mens pas, je ne vous montre pas que le bien et le beau mais une sincérité émane de moi : Celle de l’espoir, celle de l’envie d’y arriver, de mettre fin aux vieux schémas qui me pèsent parfois dans mes retraites solitaires. J’ai envie de vous donner un peu de lumière et la croyance que tout est possible. Même si ce train de vie roule à 200km/h, nous pouvons prendre conscience et ouvrir les yeux sur notre existence et ce qui se passe en nous.
Le temps s’accélère, les moments suspendus à plonger dans une dimension temporelle nous manquent…

Vous vous rappelez comment le temps s'écoulait quand vous étiez enfant ? Une théorie avance le fait que les enfants perçoivent un temps donné comme plus allongé que celui des adultes. Je me rappelle ces vacances au bord de la mer qui semblaient durer six semaines, alors que nous n'en avions fait que trois. L’idée est proposée qu’en étant enfant, nous vivons des choses nouvelles en permanence. Lorsque l’on vit des histoires, elles prennent de l’importance car elles sont nouvelles. Partir en vacances, se faire des amis, regarder un feu d’artifice ou un coucher de soleil : c’est comme si notre cerveau emmagasinait plein de nouvelles données, comme si on remplissait un album photo et que ces mille images rendaient l’album épais, chargé de souvenirs. La vie avançant, nous avons l’impression que le temps passe plus vite. C’est normal, car nous enregistrons moins de données dans notre album, elles sont moins pertinentes et moins nouvelles. Du coup, l’album devient plus fin et il est parcouru avec plus de rapidité.
Vivre des relations plurielles me permet au quotidien de me connecter à des instants nouveaux, des sensations inconnues jusqu’alors et, parfois, il faut l’avouer : pas très agréables. Je ne papillonne pas pour autant, je chéris de tout mon cœur les personnes importantes que j’aime côtoyer et qui m’apportent une belle énergie. Alors je remplis sans cesse cet album qui voit des choses nouvelles. Ce qui est aussi une belle source de stress, moi qui suis casanier et aime ma petite zone de confort !
Je suis venu expérimenter le Lien, l’amour et comment tout cela se compose en moi. Je ne détiens aucune vérité. Je souhaite juste pouvoir aider quelque peu et -qui sait ? - peut-être simplement vous aider à ouvrir les yeux chaque matin en remerciant la vie de pouvoir jouer, rire, pleurer, jouir, s’apaiser au coin d’un feu et donner la main à quelqu’un. Peu importe le mode relationnel qui vous convient, il suffit juste de prendre cette dimension extraordinaire du Lien et de notre relation aux autres, et d'ainsi redonner de la largeur et de l’épaisseur à cet album merveilleux que vous construisez chaque jour.
Vivre des relations plurielles permet de vivre le Lien et de s’épanouir à la rencontre de cet autre qui nous fait grandir. Je vous invite à aller vers lui, vers elle, vers eux, afin que votre jardin soit rempli de belles personnes qui vibrent avec vous pour l’Amour de la Vie et du Lien.
Crédit photo: Yann Billieux
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